Les origines...

Publié le par Jean

210e — 310e — 410e Paris.

Paroisse Sainte-Odile puis paroisses Sainte-Odile et Saint-Ferdinand-des-Ternes.

Vers 1948 — aujourd’hui (S. U. F. 1981-1982 pour Sainte-Odile [41e Paris] et 1985 pour Saint-Ferdinand-des-Ternes [82e]).

Saint-Denys (Plaine-Monceau).

41e — 42e — 43e — 44e Paris S. U. F.
R. P. Doncœur (paroisse Sainte-Odile).

V. aussi la 82e (Saint-Ferdinand-des-Ternes). Pour les numéros S. U. F. actuels, aucun rapport avec les 41e, 42e, 43e, 44e anciennes, en dépit que les 41e et 44e existent toujours, v. à ces numéros.

La 210e Paris est attestée comme meute en 1949, 1958 et 1962. Sa fondation tardive correspond à la date de la création de la paroisse, 1938, et à l’activité importante, dans le quartier, du groupe de Saint-Ferdinand-des-Ternes.
La troupe passe à la réforme en 1965 (chef : Pierre-Yves Crochet-Damais). En 1972, le groupe, très affaibli, est réduit à sa seule meute. Mais il fonde néanmoins une meute à Saint-Ferdinand-des-Ternes, d’où la 82e a disparu, vers 1975. En 1976, un groupe de garçons et des chefs créent une troupe Rangers pour les deux paroisses, qui prend le nom de 210e-310e Paris. En 1979, les mêmes, dans leur élan, créent le poste Pionniers. Le chef est alors Jean-François du Bouzet, personnalité assez brillante et plutôt anticonformiste. Le local est installé au 16, rue Roger-Bacon, dans les nouveaux bâtiments paroissiaux construits à l’emplacement d’un patronage.

La 310e Paris est fondée comme meute à Saint-Ferdinand-des-Ternes vers 1975. Pour la suite de son histoire, v. ci-dessous. Même chose pour le poste 410e Paris.
Le clan de la paroisse est commun, en 1958, avec celui de la 15e Paris (Saint-Charles-de-Monceau), « Belle Étoile ». Il disparaît avant 1970.
Dès 1980, Jean-François du Bouzet infléchit son poste vers la pédagogie unitaire et adopte le quatre-bosses. En 1981, lors d’un camp vers Rome, les pionniers passent par le camp national Europi, dont la très piètre qualité les décide à adhérer aux S. U. F. Mais l’aumônier, l’abbé Saillard (de Saint-Ferdinand-des-Ternes) et le codep, Alain Viellard, s’y opposent ; du Bouzet, qui s’est aussi investi à Saint-Pierre-de-Montmartre (v. la 45e Paris), manque de renoncer ; c’est un chef d’équipe du poste, le jeune Atanase Périfan, qui emporte la décision : il était allé aux puces avec son équipe acheter des uniformes beiges ! Le chef de poste, Yann-Éric Petit, accepte alors que le poste 410e Paris, transformé en deux pa¬trouilles libres et ins¬tallé dans les sous-sols de Saint-Ferdinand, adhère avec la meute (dirigée par Marie-Estelle de Nantes) aux S. U. F. En 1982, l’abbé Arnoldus van der Westhuizen Smit, nouveau curé de Sainte-Odile, accueille ce nouveau groupe avec le numéro 41e Paris — alors, d’ailleurs, que la 41e de Saint-Pierre-de-Chaillot est toujours bien vivante. Le clan est recréé dès 1982. Les chefs, dont Atanase Périfan, sont formés par la 10e Paris de Saint-Louis en 1982-1984 (C. T., Godric Rosset), groupe dont deux anciens, Jacques Brisard et Michel Fleury, viennent comme C. G. à la même période. En 1985, Périfan prend le clan de Sainte-Odile. Parmi ses successeurs, vers 1991, Bernard de La Brosse, qui devient A. C. N. R. en 1993-1996. Un autre ancien de Saint Louis, Guillaume Mainbourg, devient C. G. vers 1986.
Aujourd’hui, le groupe compte les troupes 41e (« Sainte Jeanne d’Arc », Aigle, Grizzli, Cigogne, Hermine, Jaguar, Mangouste) et 42e Paris (« Notre-Dame auxiliatrice », bleu roi, bande gris clair), les compagnies 41e Paris et 43e Paris (bleu roi, bande verte) les meutes 41e, 42e, 43e, 44e Paris (en doublon, donc, de la 44e de Gerson ; bleu roi, bande rouge) ; les rondes 41e, 42e et 43e ; le clan « Montjoie Saint Denis » ; le feu « Sainte Élisabeth de Portugal ». Les couleurs des foulards sont déclinées par numéros. Le clan porte bleu roi plain et la maîtrise de groupe, bleu roi, quatre filets, blanc, gris, vert et rouge.

Cependant, la 210e-310e S. d. F. de Saint-Ferdinand-des-Ternes, qui avait survécu, devient unitaire à son tour et passe aux S. U. F. en 1985 (v. 82e).

Un grand merci à Yves Combeau aumônier de la 27e Paris qui m'a envoyé cet historique qu'il avait fait.

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G
Bonjour à tous <br /> je me présente : guillaume RENONDIN j'ai été CT de la troupe 41 au moment de sa création et je voudrai apporter quelques précisions.<br /> Le groupe St Louis a demandé en 1983 à trois de ses membres , Emmanuel Mainbourg (frere de Guillaume Mainbourg , ce dernier a été mon 1er CP à la Troupe 6) , Louis de la Bretesche et moi même tous issus de la Troupe 6 eme de St Louis de diriger la Troupe 41 qui venait de se créer et qui manquait de cadres . Nous avons été tous les trois - à tour de rôle - CT de la troupe en 1983 et 1984. Emmanuel, moi même puis Louis. Jacques Brisard puis ensuite Michel Fleury ont rejoint le groupe et ont apporté leur enthousiasme et leur formidable compétence d'organisateur.<br /> Je tiens juste rendre hommage à mes deux amis , Emmanuel et Louis , à leur enthousiasme et leur dynamisme sans lesquels la Troupe 41 n'aurait certainement pas pu devenir un des piliers du groupe Doncoeur.<br /> Amitiés à tous
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